Le procès retentissant de Mazan, impliquant Gisèle Pelicot, violée sous soumission chimique par son mari Dominique et au moins une cinquantaine d’hommes entre 2011 et 2020, émeut, à raison, la France entière. Dans ce tourbillon abject, dont on espère que les condamnations seront à la hauteur de l’horreur, Gisèle Pelicot tient bon la barre. Depuis le début du procès, le 2 septembre dernier à Avignon (Vaucluse), elle a fait preuve d’un courage et d’une dignité admirables, affrontant les débats la tête haute.
En hommage au combat de Gisèle Pelicot, la street artist Maca, 34 ans, a peint une fresque sur un mur de la rue de la Paix, à Gentilly (Val-de-Marne), non loin de la station du RER B. On y lit la phrase manifeste de Gisèle Pelicot : « Pour que la honte change de camp. »

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